L’oignon est l’une des plus anciennes espèces végétales à avoir été domestiquées et cultivées

L’oignon (Allium cepa L.) est cultivé et produit depuis au moins 7 000 ans et on estime qu’il est originaire d’Asie centrale et occidentale. Des traces de culture d’oignons ont été retrouvées dans des villages de l’âge du bronze en Chine, ce qui suggère que l’oignon était déjà utilisé 5 000 ans avant Jésus-Christ. Aujourd’hui, l’oignon est cultivé dans le monde entier et constitue un incontournable dans de nombreuses cuisines.

Source: FAO, 2012

Avec une production mondiale de 74 250 809 tonnes sur une superficie de 4 364 000 hectares, la productivité de culture d’oignon est la plus élevée en République de Corée (66,16 t/ha), suivie par les États-Unis (56,26 t/ha), l’Espagne (53,31 t/ha) et les Pays-Bas (51,64 t/ha). Ce dernier pays étant le plus gros exportateur d’oignons (1,33 million de tonnes).

Semis – Semer les graines d’une main ferme

Les graines de la famille Allium sont relativement petites par rapport aux autres espèces cultivées. Cela a un impact sur les méthodes de semis. Comme la graine est petite, elle ne peut pas être semée trop profondément dans le sol, car elle n’a pas les réserves nécessaires pour se sustenter longtemps pendant la germination.

D’autre part, elle ne peut pas être semée trop près de la surface au risque de se dessécher. Même après la germination, les pousses d’Allium sont si petites et si délicates que certaines formes d’irrigation (comme un canon à eau par exemple) peuvent endommager la jeune pousse. Par conséquent, il existe des consignes très spécifiques concernant le procédé de semis de l’oignon. Selon la variété et le type de sol, les graines seront semées à une profondeur précise (1/4 – 1/2 cm), et la préparation du lit de semence doit être mise en œuvre en conséquence.

Distribution d’eau instantanée

Parfois, pendant la phase de germination, en raison de la faible profondeur des graines, le producteur doit irriguer, parfois, jusqu’à trois fois par jour. Une fois que le processus de germination est en marche, le producteur doit être en mesure de contrôler les niveaux d’humidité du sol dans le lit de semences. La solution optimale pour y parvenir est d’installer le système de goutte à goutte Rivulis en même temps que le semis.

Cela garantit un temps de réponse parfait et la possibilité d’irriguer instantanément. Le fait de semer et de mettre en place les lignes de goutte à goutte simultanément assure non seulement une synchronisation parfaite spatiale et temporelle, mais cela assure aussi que les goutteurs se trouvent exactement à l’endroit où ils doivent être par rapport aux graines.

Avantages de l’irrigation goutte à goutte pour les oignons

Les oignons ont un système racinaire relativement petit et peu profond. Cela signifie que la zone importante à irriguer et à fertiliser est assez étroite et proche de la plante elle-même. Les intrants tels que l’eau et les nutriments ne doivent pas concerner la majeure partie du champ. C’est ce qui rend l’irrigation goutte à goutte idéale pour la culture des oignons. En utilisant l’irrigation goutte à goutte pour l’oignon, seule la rangée elle-même est irriguée, ce qui permet d’économiser de l’eau et des engrais. En début de saison, en particulier, la consommation d’eau par les plantes est très limitée et il est inutile d’irriguer l’ensemble du champ avec des asperseurs par exemple, ou un pivot.

Prévention de la saturation en eau

Les zones soumises à des épisodes de pluie pendant la saison d’irrigation peuvent subir des inondations et des engorgements du sol de temps à autre. Le fait de cibler uniquement la zone racinaire concernée et de laisser le reste du champ sec permet d’améliorer l’infiltration et la capacité de rétention d’eau en cas de pluie.

La mycorhize et la plante travaillent conjointement

La microfaune du sol joue un rôle important pour les plantes en général et pour l’oignon en particulier. Les mycorhizes et autres bactéries améliorent l’absorption des nutriments par la plante et augmentent de nombreux facteurs de croissance. La mise en place de conditions environnementales bénéfiques dans le sol, telles qu’un meilleur rapport eau/air, favorise l’activité mycorhizienne et améliore par conséquent la croissance et le rendement des plantes.

Placement, placement, placement – Placement des lignes et espacement des goutteurs

La disposition tuyaux goutte à goutte à quelques centimètres seulement sous la surface du sol comporte un immense avantage. L’apport d’eau et de nutriments à proximité immédiate des jeunes racines permet au producteur d’économiser d’énormes quantités d’eau et d’engrais par rapport aux autres moyens d’irrigation. L’irrigation par aspersion, par exemple, arrose toute la parcelle, quel que soit l’emplacement des graines ou des plantes. L’utilisation d’un système d’irrigation goutte à goutte avec des lignes légèrement enterrées et un espacement de 20 cm entre les goutteurs donne au producteur une capacité incomparable à fournir de l’eau et des nutriments directement à la zone racinaire de l’oignon récemment germé.

Évidemment, le fait de placer le système de distribution d’eau à quelques centimètres sous la surface du sol laisse la parcelle complètement accessible, ce qui permet des interventions en toute tranquilité, comme la pulvérisation et le désherbage.

Irrigation goutte à goutte à débit ultra-faible (ULF) – L’eau à la demande

Débit – le volume d’eau qui passe à travers le goutteur par unité de temps donnée. Il existe de nombreux types de goutteurs avec des débits différents. Certains goutteurs émettent 8 litres d’eau par heure et d’autres à faible débit émettent 1 litre d’eau par heure. Ce n’est que ces dernières années que des entreprises comme Rivulis ont lancé des goutteurs à très faible débit. Ces nouveaux goutteurs révolutionnaires peuvent émettre de très petits volumes d’eau avec des débits aussi bas que 0,25 litre par heure.

L’utilisation de goutteurs à débit ultra faible permet des durées d’irrigation plus longues, des avantages agronomiques (voir ci-dessous), tout en minimisant le drainage de l’eau et des engrais précieux.

ULF: Redéfinir la micro-irrigation

Rawlins et Raats (1975) ont constaté qu’un niveau élevé et continu d’humidité dans la zone racinaire permet une meilleure conductivité hydraulique aboutissant à une plus grande disponibilité de l’eau dans la plante. Disposer d’un goutteur qui émet l’eau pratiquement au même rythme que la racine l’absorbe est une réussite incroyable ! De cette façon, il est possible de réellement optimiser les niveaux d’humidité et de nutriments auxquels la racine est soumise.

ULF: ULF Éviter l’anoxie

Apporter un grand volume d’eau à travers un goutteur à haut débit équivaut à créer un micro-environnement local qui manque d’oxygène (Anoxie). Juste sous le goutteur et autour de lui, selon le type de sol et de débit, il existe des conditions temporaires d’anoxie. Dans cette phase, toute activité respiratoire est inhibée. Les racines comme les bactéries subissent une forme d’asphyxie. L’un des grands avantages des goutteurs à très faible débit est qu’ils évitent l’anoxie. La vitesse à laquelle l’eau pénètre dans le sol permet un bien meilleur rapport air/eau qui, à son tour, ralentit l’activité de respiration biologique. En pratique, certains agents pathogènes bénéficient des conditions anaérobies que l’on trouve dans les environnements hautement saturés, plus courants dans les goutteurs à débit élevé. Dans ces conditions, le risque de maladie est accru.

ULF: Absorption des nutriments

On a constaté que les concentrations de Phosphore (P) extractible dans le sol entourant immédiatement le point d’émission étaient de 20 à 25 % plus élevées dans un sol irrigué en continu par rapport à une irrigation par aspersion. Après 40 jours de croissance, les plants de maïs cultivés sous une fertigation continue ont donné une biomasse 20 % supérieure à celle des plants irrigués avec la même quantité et qualité d’eau une fois tous les deux jours. La teneur en phosphore des feuilles de maïs était 25 % plus élevée pour le traitement continu que pour le traitement par aspersion.

Ben-Gal, A. and Dudley, L. 2003. Phosphorus availability under continuous point-source irrigation. Soil Sci Soc Am J. 67:1449-1456.

Investissement initial et infrastructure à moindre coût

L’un des principaux avantages de l’irrigation goutte à goutte à faible débit est d’ordre économique.

Plus le débit du système est faible, plus le diamètre des conduites principales et secondaires peut être réduit. Ce seul élément peut réduire considérablement le coût du système d’irrigation. Les pompes et les filtres peuvent tous fonctionner à une échelle plus petite, ce qui permet de réaliser des économies. En fait, toute l’infrastructure est réduite en taille, ce qui rend l’investissement initial beaucoup plus économique pour l’agriculteur. L’irrigation goutte à goutte à faible débit permet d’économiser de l’énergie, de l’eau, du temps et de l’argent ! Elle est tout simplement beaucoup plus efficace pour l’utilisateur.

SDI – les avantages d’un système d’irrigation légèrement enterré

La répartition de l’eau dans le sol est déterminée par plusieurs facteurs différents. Cependant, quelle que soit la façon dont vous l’envisagez, l’irrigation goutte à goutte subsurface (SDI) vous permet de prendre un bon départ. La plupart des produits d’irrigation goutte à goutte de Rivulis qui conviennent à l’oignon peuvent être installés sous la surface du sol. Dans le cas de l’oignon, la SDI ne consiste pas en un enfouissement profond, mais en un enfouissement peu profond. Cela améliore le mouvement latéral de l’eau et la distribution des nutriments dans la zone racinaire. Cela renforce les conditions d’humidité au-dessus du sol, créant un meilleur microclimat pour la plante. Ces conditions sont bénéfiques pour la plupart des cultures, pour les oignons, une surface de sol sèche améliore la qualité et l’apparence de la peau et, surtout, réduit le risque de maladie (la pression ici n’a pas d’importance).

Irrigation goutte à goutte à faible profondeur

Une installation à quelques centimètres sous la surface améliore le circulation de l’eau et l’équilibre air-sol-eau car l’eau est distribuée dans une sphère de 360 degrés en sortant du goutteur plutôt que de 180 degrés lorsque le goutteur est à la surface.
Teneur en eau du sol avec une l’irrigation goutte à goutte sous la surface.

Avec l’irrigation goutte à goutte enterrée, le déplacement de l’eau est de 360° entre chaque goutteur, comme le montre l’illustration ci-dessus.

15-20 cm est souvent l’espacement idéal entre les goutteurs pour les oignons. Cependant, cet espacement dépend du type de sol et d’autres facteurs. Mais en général, pour les oignons, vous aurez besoin d’un espacement étroit pour assurer une distribution uniforme de l’eau. Plus ils sont rapprochés, mieux c’est.

Gaines et tubes goutte à goutte à paroi mince – solution à usage unique pour les oignons

Lorsqu’il s’agit d’oignons, la rotation des cultures est indispensable ! En général, les oignons ne doivent pas être cultivés à nouveau dans les 5 ans sur la même parcelle. Cela permet au sol de se régénérer et donc d’éviter la propagation de pathogènes spécifiques à l’Allium.
Une fois la saison terminée, le système d’irrigation choisi spécifiquement n’est plus pertinent. Souvent, les cultures qui succèdent aux oignons dans la rotation sont différentes sortes de céréales qui sont naturellement arrosées par la pluie et ne nécessitent pas d’irrigation. Dans ce cas, la meilleure solution consiste à utiliser des gaines saisonnières ou des lignes de goutte à goutte à paroi mince qui ne sont utilisées que pour une saison.

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